[COMMUNIQUE DE PRESSE] NOUVELLE-CALEDONIE : Le destin commun ne doit pas se construire par la violence
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La CFDT et l’USOENC, organisation syndicale partenaire en Nouvelle Calédonie, sont profondément préoccupées par la situation sur place. Elles condamnent le degré de violence observé et déplorent les morts enregistrés. Elles expriment leur solidarité envers les familles des victimes.
La CFDT et l’USOENC dénoncent fermement les violences et demandent à l’Etat de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des biens et des personnes, la protection des droits et la continuité du service public sur le territoire. Elles saluent, par ailleurs, les agents publics et celles et ceux qui sont mobilisés pour assurer la sécurité dans le territoire.
La CFDT et l’USOENC appellent toutes les parties à reprendre le dialogue pour en sortir avec un compromis. Il faut réinstaurer dans ce territoire le vivre ensemble et la construction de l’avenir de la Nouvelle Calédonie avec l’ensemble des Calédoniens.
La Nouvelle Calédonie fait face à des problèmes politiques, institutionnels, économiques et sociaux. La pauvreté, la marginalisation des jeunes, le coût de la vie élevé (30% de plus qu’en métropole) sont des réalités exacerbées par la crise du nickel et des tensions entre les communautés. Cette crise risque de faire vivre à la Nouvelle Calédonie, où l’économie est déjà très fragilisée, une période de grande difficulté notamment sociale. L’ouverture de discussion sur les dossiers économiques et sociaux avec les forces vives, dont les organisations syndicales, est nécessaire.
La CFDT sera aux côtés de l’USOENC, qui œuvre pour la défense des intérêts des salariés et des populations calédoniennes, dans un esprit de responsabilité et de solidarité et pour faire en sorte que, par le dialogue, la construction d’un destin commun soit une réalité en Nouvelle Calédonie.
DÉCLARATION DE BEATRICE LESTIC, SECRÉTAIRE NATIONALE DE LA CFDT JEAN-MARC BURETTE, SECRETAIRE GENERAL DE L'USOENC