[LES ECHOS] Repenser notre fiscalité, par-delà les croyances
Les réformes fiscales du début du quinquennat ont accru la concentration des richesses. C’est ce que révèlent les travaux du Comité d’évaluation de la fiscalité du capital, rendus publics ce 14 octobre.
Avec la suppression de l’ISF (remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière) et l’instauration d’une taxation forfaitaire du capital (la « flat tax »), le taux d’imposition moyen du revenu des très riches a plongé, alors qu’il restait constant pour le reste de la population. Le montant des dividendes distribués a augmenté de 60 % en deux ans, soit 9 milliards d’euros supplémentaires. Résultat : 310 foyers ont perçu 1,2 milliard d’euros de dividendes supplémentaires en 2018 et 2019 par rapport à 2017.
Le revenu médian avant impôt des 1% les plus riches a progressé de 7 % entre 2017 et 2019 (dernières données disponibles). Dans le même temps, le revenu médian de l’ensemble de la population a progressé de 3 % seulement - il a régressé de 17 % pour les 10 % de foyers les plus modestes !
(suite de l'article dans documents)