[REPLAY ARTE] MERCREDI 23 NOVEMBRE "28 minutes" Fumer, c’est de droite / La baisse des indemnités chômage
Le cardiologue Olivier Milleron publie "Pourquoi fumer, c’est de droite", un essai dans lequel il dénonce l’histoire capitalistique de l’industrie du tabac / La nouvelle réforme de l’assurance chômage, qui prévoit de raccourcir la durée d’indemnisation si le taux de chômage est inférieur à 9 %, n'entache-t-elle pas davantage le gouvernement d’Emmanuel Macron ?
"Fumer, c’est de droite" : le plaidoyer d’Olivier Milleron à la gauche
Alors que la septième édition du mois sans tabac s’achève bientôt, Olivier Milleron, cardiologue à l’hôpital Bichat et membre du collectif inter-hôpitaux, essaye de convaincre ses amis d'arrêter de fumer définitivement après avoir lui-même combattu l’addiction. Militant de gauche, son essai “Pourquoi fumer, c’est de droite” est devenu un argument politique : “si vous êtes anticapitaliste, ce n’est pas logique de fumer”. Dans son livre, il remonte aux origines du succès de "Big Tobacco" et du pouvoir de la communication, une des plus grandes entourloupes commerciales et sanitaires de l’histoire : la stratégie du doute. Olivier Milleron est notre invité.
Indemnités chômage : Macron a-t-il raison de serrer la vis ?
La nouvelle réforme de l’assurance chômage présentée lundi 21 novembre par le gouvernement entrera en vigueur dès le 1er février. Sa philosophie : raccourcir la durée d’indemnisation en cas d’amélioration de la conjoncture économique (taux de chômage inférieur à 9 %) et dans le cas contraire, l’allonger. Alors que le taux actuel tourne autour de 7,3 %, les nouveaux inscrits à Pôle emploi de moins de 55 ans verront celle-ci diminuée de 24 à 18 mois maximum. “Pour trouver un travail, c’est suffisant”, estime Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. Si Olivier Dussopt, ministre du Travail, fait le pari de ramener “entre 100 000 et 150 000 personnes vers l’emploi”, les syndicats s’opposent à cette réforme qu’ils qualifient d’“injuste” et d’“humiliation sociale”. Au vu des précédentes tensions sur l’épineux dossier des retraites, cette ultime décision n'entache-t-elle pas davantage le gouvernement d’Emmanuel Macron ? Une contestation dans la rue est-elle à venir ? On en débat avec nos invités.