[REPLAY FRANCE INFO] MARDI 18 SEPTEMBRE Marylise Léon était l'invitée de l'émission " 8h30 France info " sur France info

Marylise Léon

Carburants, inflation, conférence sociale sur les bas salaires... Le "8h30 franceinfo" de Marylise Léon

Carburant : la vente à perte, c'est "positif, mais c'est du très très court terme"

La vente de carburant à perte est "une décision qui peut intéresser les consommateurs", c'est "positif, mais c’est du très très court terme", a réagi la secrétaire générale de la CFDT. La mesure de vente de carburants "entrera en vigueur le 1er décembre pour une durée de six mois", a annoncé lundi sur France 2 le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, après l'annonce d'Élisabeth Borne d'autoriser temporairement les distributeurs de vendre de l'essence à perte afin de faire baisser les prix à la pompe. "On a besoin d'avoir une vision un peu plus globale", a regretté la nouvelle numéro 1 de la CFDT. Selon elle, il faut "penser un peu plus loin que des mesures par à-coups, presque à la petite semaine".

Inflation : Marylise Léon favorable "à des changements en profondeur", mais "jamais dans la violence"

Marylise Léon se dit "pour des changements en profondeur", mais "jamais dans la violence". Elle réagit à l'appel de Fabien Roussel, député communiste et secrétaire national du PCF, invité de franceinfo jeudi 14 septembre, qui a appelé à "envahir" les préfectures, les grandes surfaces et les stations-essence, pour dénoncer l’inflation. "L’urgence implique de la radicalité au sens de changement profond", estime-t-elle. "On associe souvent radicalité et violence. Je suis pour des changements en profondeur, jamais dans la violence."

Conférence sociale : Marylise Léon tacle les entreprises qui "ne jouent pas le jeu"

La secrétaire générale de la CFDT a également appelé le gouvernement à supprimer les exonérations de cotisations sociales aux entreprises qui "ne jouent pas le jeu" de la revalorisation salariale. Marylise Léon a pointé particulièrement les entreprises qui ont fait de gros profits lors de la crise de Covid-19, notamment les laboratoires pharmaceutiques. "C'est un secteur d’activité où il y a huit coefficients sur le SMIC, c'est-à-dire que la négociation ne fonctionne pas dans la branche. C'est inacceptable", dit-elle.