[REPLAY FRANCE INTER et PUBLIC SENAT] Laurent Berger était l’invité de l’émission « Bonjour chez vous ! » sur Public Sénat et du « 7/9 » sur France Inter

Le patron de la CFDT veut croire à un monde d'après-Covid meilleur. "On ne va pas pouvoir redémarrer comme avant. Je crois que c’est dangereux de considérer qu’on n’a plus la possibilité d’aller vers un monde plus juste, plus écologique, plus démocratique… On aura besoin de ça, mais ce qui est sûr c’est qu’un an après, la France a besoin d’être réparée. Parce que les gens sont épuisés, fatigués psychologiquement, qu’ils se paupérisent, que d’autres sont méprisés au travail. Donc oui, il faudra d’abord réparer, mais je crois qu’il faudra faire autrement dans le monde de demain."

"On assiste à une forme de supplice : des semaines qu'on nous dit qu'on va peut-être être confinés"

"Quand on discute avec les représentants de la CFDT dans les hôpitaux, ce qu’ils décrivent, c’est très dur", assure Laurent Berger. "Donc la question sanitaire ne peut pas être méprisée. Ce qui est sûr, c’est que là on assiste à une forme de supplice : ça fait des semaines qu’on nous dit qu’on va peut-être être confinés… Les gens sont en suspens, et ça n’arrive pas dans un terrain vierge mais dans un moment où les gens sont fatigués, las, tendus. Moi ce qui m’inquiète, c’est que ça fait trois semaines que la situation est là, et qu’on est suspendus à la décision d’un seul homme. Ça pose une difficulté. Vu l’état de la situation, un peu plus de partage de la décision, ça ne serait pas inintéressant ! On attend tous l’allocution, ou je ne sais quoi, pour savoir comment les choses vont être traitées pour une partie de la population. Ça fait trois semaines qu’on sait que c’est grave, là il faut décider."

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