[REPLAY FRANCE INTER] LUNDI 23 JUIN : Marylise Léon : au "conclave" sur les retraites, "la balle est dans le camp" du patronat.
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Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, était l'invitée de France Inter ce lundi, dernier jour de négociations pour trouver un accord sur la reforme des retraites.
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- Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT
"La balle est dans le camp" du patronat, estime ce lundi sur France Inter Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, à quelques heures de la dernière réunion du "conclave" sur les retraites. Après quatre mois de concertation, les partenaires sociaux se retrouvent ce lundi après-midi pour une ultime réunion à l'issue incertaine, avec ou sans accord sur les retraites. L'inconnue est d'autant plus grande que la venue du Medef, principale organisation patronale, n'est pas garantie.
Marylise Léon et la CFDT souhaitent aller jusqu'au bout des négociations et aboutir à un accord pour améliorer la réforme des retraites. "Je considère aujourd'hui qu'il y a un accord sur la table, c'est important de pouvoir le concrétiser", estime la secrétaire générale, qui évoque "des avancées très concrètes" pour les femmes qui ont eu des enfants et pour la prise en compte de la pénibilité.
"La date du 17 juin avait été fixée comme la fin de la réunion du conclave. Dans une négociation, il faut savoir terminer. Après l'heure, ce n'est plus l'heure. On ne va pas rejouer le match. Il y a aujourd'hui un équilibre sur la table, un équilibre entre les différentes organisations syndicales et patronales, un compromis avec des propositions qui ont été faites pendant de longs mois de négociations. Je pense qu'aujourd'hui il est important de savoir arrêter la discussion et de savoir qui est vraiment prêt à s'engager", insiste-t-elle. "C'est le moment de vérité."
Elle reproche au Medef de ne pas faire avancer les discussions. "Je ne sais pas aujourd'hui ce que le Medef propose pour avoir un équilibre financier" des retraites, dit-elle. "Nous, on a fait des propositions concrètes, une contribution du côté des salariés et une contribution du côté des employeurs mais je n'ai aujourd'hui que des refus de la part du Medef et du patronat en général", déplore-t-elle. "Il a refusé de parler des 64 ans, il refuse des avancées sur la pénibilité, sur les femmes", énumère-t-elle. "Si le Medef ne souhaite pas s'engager, c'est de sa responsabilité."