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[REPLAY RTL] LUNDI 10 MARS : Marylise LEON, secrétaire générale de la CFDT était invité sur RTL

marylise leon

Effort de guerre : "Sans hausse d'impôt, ça ne va pas être possible", prévient Marylise Léon sur RTL

La secrétaire générale de la CFDT assure sur RTL ce lundi 10 mars, qu'il ne faut "pas entrer dans le débat entre la défense et le social", alors que le conclave sur les retraites se déroule en pleine période de tensions internationales.

Dans son allocution du 6 mars dernier, le président de la République a assuré aux Français : "La patrie a besoin de vous". Alors que le contexte international est particulièrement tendu, un "effort de guerre", une augmentation du budget alloué à la défense est sur la table alors que se déroule en parallèle le conclave autour de la question des retraites avec l'ensemble des partenaires sociaux.

"La situation est inédite", reconnaît la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, invitée de la matinale de RTL, ce lundi 10 mars. "Le contexte international est préoccupant. On n'est pas entré en guerre, mais c'est un appel à la responsabilité : il va falloir que chacun et chacune laisse tomber un peu les dogmes. Je pense notamment à la fin de la phrase du président de la République qui disait : 'sans hausse d'impôts, il va falloir travailler sur un nouveau modèle de développement, le pacte social doit aussi être revu'. Sans hausse d'impôts, ça ne va pas être possible. On a beau être dans une période inédite, les vieilles habitudes restent un peu les mêmes, et justement, dans cette période inédite, il faut faire différemment", dit-elle.

Marylise Léon estime, par ailleurs, qu'il "faut pouvoir avoir autour de la table l'ensemble des parties prenantes pour évoquer cette question, ces questions économiques, ces questions budgétaires". Elle appelle à "une conférence des finances publiques", car "c'est maintenant qu'on a besoin de se parler, qu'on a besoin de travailler sur le budget 2026. Et si on veut sortir des vieilles habitudes où on réagit à des vieilles recettes qui sortent des vieux placards qu'on connaît depuis 15 ou 20 ans, il faut pouvoir se parler et faire différemment".