[REPLAY RTL] Marylise Léon, secrétaire Générale de la CFDT, invitée d'Yves Calvi : l'intégrale

Marylise Léon

"Augmenter les impôts pour ceux qui le peuvent, un enjeu de justice sociale" : Marylise Léon, secrétaire Générale de la CFDT, invitée d'Yves Calvi dans #RTLMatin (intégrale)

INVITÉE RTL - Pouvoir d'achat : la hausse des salaires "est un enjeu démocratique", selon la CFDT

Marylise Léon, nouvelle secrétaire d'État de la CFDT, évoque le Conseil national de la refondation auquel elle participe ce jeudi, et revient notamment sur la question des salaires.

Marylise Léon a succédé en juin dernier à Laurent Berger à la tête de la CFDT. Elle sera présente à l'Élysée ce jeudi 7 septembre, où Emmanuel Macron a réuni son Conseil national de la refondation (CNR). "C'est loin d'être un tête-à-tête. Il y a d'autres organisations syndicales, notamment l'Unsa et la CFTC", nous dit-elle, expliquant que la CGT et Force ouvrière "ne sont pas présentes depuis le début. (...) Chaque organisation fait son choix". 

Un an après son lancement, Emmanuel Macron réunit le CNR pour "fixer un cap" à la poursuite des travaux de cette instance. "Il y a des thématiques de ce Conseil national de la refondation qui ont fonctionné, d'autres moins. La question de la façon dont on peut embarquer ou pas l'ensemble des citoyens est fondamentale. Aujourd'hui, la méthode ne répond pas à cet enjeu. Il doit y avoir encore des réponses apportées aux difficultés des professionnels", estime la secrétaire d'État de la CFDT.  

Le président veut "renouer le dialogue social" après l'épisode de la réforme des retraites. Il propose une grande conférence pour les salaires. "Le sujet numéro un, c'est le sujet du pouvoir d'achat, les difficultés à finir les fins de mois. Et des difficultés pour des gens qui travaillent à vivre dignement de leur travail", dit-elle. "Il faut négocier, il faut pouvoir ouvrir des négociations. On est aussi partisans de dire que si les employeurs ne jouent pas le jeu, eh bien l'État doit pouvoir leur supprimer un certain nombre d'aides. Je pense que c'est un enjeu démocratique", ajoute Marylise Léon.