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[REPLAY RTL] Conclave sur les retraites : "Les employeurs font assez peu de propositions concrètes", dénonce Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT

Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, était l'invitée de l'émission "RTL matin"

Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, exprime sa frustration face au manque de propositions concrètes des employeurs lors des discussions du conclave sur la réforme des retraites.

Tous les jeudis, depuis le mois de janvier, les partenaires sociaux se rassemblent pour évoquer la réforme des retraites et proposer, à terme, des améliorations. Certains syndicats comme Force ouvrière, l’U2P, le syndicat des artisans ou encore la CGT ont quitté les discussions. La CFDT demeure mobilisée avec le Medef et la CPME sans parvenir cependant à se mettre d'accord. 

Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, invitée sur RTL, estime que "les employeurs font assez peu de propositions concrètes". "Rien n'est joué, on a encore un mois pour en discuter", poursuit-elle. "Pour nous, il faut un bougé sur l'âge. On est entrés dans la discussion avec cette question-là. On n'a pas changé d'avis". 

Au Figaro, la secrétaire générale de la CFDT a indiqué qu'elle n'avait aucun tabou sur la retraite par capitalisation. "Je m'impose ce que j'attends des autres et que quand je dis au patronat, il faut ouvrir les discussions notamment sur la pénibilité sans totem ni tabou, sans posture, sans idée qu'il y a une recette magique et qu'il y a une solution miracle. Moi, je me l'applique à moi en tout aussi en tant que responsable syndicale", explique-t-elle à RTL. 

"C'est dans la discussion et on a fait une séance de discussion, voire même deux, sur la question de la capitalisation. On met à plat. Et moi, j'attends toujours une réponse de la part du patronat qui m'explique qu'il ne faut pas de hausse de cotisation, mais qui est prêt à mettre de la capitalisation. Ça fait partie des discussions intéressantes où on remet à plat aussi les engagements, les visions, les positions des uns et des autres", estime-t-elle.