Aller au contenu principal

Les News du CSE - Direction Orange Ile-de-France – Mai 2025

Les News du CSE - Direction Orange Ile-de-France – Mai 2025

Agence Distribution - Recours abusif à l’intérim

La direction n’a de cesse d’indiquer le déclin de la distribution physique (boutiques) « au profit du digital : (- 40% de flux en boutiques sur 2022 vs 2019 en proforma fin 2022) et une réduction des actes commerciaux (baisse du volume des actes Co/conseiller de l’ordre de 7% sur 2022 vs 2019) ».
Or dans le même temps, Orange fait un recours massif à l’intérim pour accroissement d’activité dans les boutiques !!! On peut l’affirmer, notre direction a une appréciation à géométrie variable des situations. Pour fermer les boutiques et/ou les transférer à la filiale Orange Store, la direction le justifie par la baisse d’activité mais pour remplacer des salariés en CDI par des intérimaires, la justification change, c’est un accroissement d’ activité !!! La Cfdt dénonce cette pratique contraire au droit social.
Réaménagement du site Bridge : questions en suspens pour les équipes DSGI IDF
Le projet de réaménagement du site Bridge impactera 22 salariés de la DSGI* IDF, appelés à déménager du 2ème au 7ème étage. Si on peut apprécier le maintien de la proximité des équipes DIG** et DSGI, plusieurs points interrogent :
L’ambassadeur DSGI a été nommé trop tardivement, en janvier 2025, bien après les 26 réunions de recueil des besoins tenues à l’automne, et son rôle se bornera à un transfert d’informations descendantes.
Quel canal sera dédié pour la diffusion d’informations ?
des 22 salariés ont plus de 50 ans : quelles mesures concrètes pour accompagner cette population au-delà des intentions affichées ?
Enfin, les 11,3 M€ d’économie générée par le projet densification du site de Bridge et la libération du site d’Alleray, seront-ils réinvestis en faveur des salariés (embauches, revalorisations, Qualité de Vie et Conditions de Travail) ???

Bilan plan de développement des compétences

L’année 2024 a été marquée par des évolutions organisationnelles importantes au sein de la DOIDF, notamment l’intégration de la DSCE* et le transfert de personnels vers la DTSI**, désormais DSI***. Ces changements ont influencé les dynamiques de formation.
Le volume moyen de formation par salarié progresse légèrement à 29,9 heures par an. Le taux d’accès à la formation atteint 109 %, un chiffre à relativiser du fait d’un calcul favorable. Le distanciel prend une place croissante (48 % contre 36 % en 2023), ce qui soulève des interrogations sur la nature réelle des actions suivies.

Deux domaines métiers connaissent des évolutions majeures :

Le domaine client, avec une hausse de 40 % des heures de formation, représentant 51 % du total, notamment grâce à l’intégration de la DSCE. Plusieurs dispositifs sont mis en avant (Master Class pour 8 salariés, programme ACCA, modules de vente, Nomade Académie).
Le domaine Innovation & Technologie subit une baisse de 15 % des heures, liée à la réorganisation des effectifs.
Le domaine Intervention bénéficie de programmes ciblés (pilotage, génie civil, JO Paris 2024, etc.). La répartition des heures reste cohérente avec les effectifs (non-cadres 51 %, cadres 49 %). Plus de 70 % des formations sont métiers, les formations transverses passent de 13 % à 18 %, portées par des modules RSE.
Le niveau de satisfaction à chaud s’améliore légèrement (indice 18,6/20, NPS à 79). Toutefois, l’enquête du CNPS**** révèle un malaise : 59 % des salariés considèrent les formations comme de simples informations. La commission « formation » demande une analyse de ce décalage entre satisfaction immédiate et perception à long terme, particulièrement pour les formations en e-learning.
La Cfdt réaffirme le rôle clé de la formation dans l’employabilité.