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[FRANCE INTER] Jeunes ou vieux, la Covid-19 a accentué "l'âgisme", les préjugés et discriminations sur l'âge

discrimination

Une personne sur trois aurait déjà été victime de discriminations, préjugés ou stéréotypes en rapport avec son âge. Pour la première fois, l'Organisation des Nations Unies publie un rapport sur le sujet. Et le coronavirus n'a pas aidé, depuis un an, à réduire "l'âgisme".

Être "vieux", comprenez "âgé de plus de 50 ans", c’est être, au travail, potentiellement "déprimé, incompétent, rigide, avec une motivation en berne". Les jeunes eux, sont souvent perçus comme "narcissiques, déloyaux et paresseux". Voilà pour les aspects négatifs. Mais il existe aussi des clichés dans l'autre sens : les jeunes étant tour à tour considérés comme "énergiques, technophiles et travailleurs" quand leurs aînés héritent d'autres qualités : la fiabilité par exemple, ou la capacité à mener une équipe.

Pour la première fois, l'ONU s'attaque à la question de l'"âgisme". Et d'après son rapport, long de plus de 200 pages, une personne sur trois estime avoir été déjà discriminée ou victime de préjugés à cause de son âge. Bien sûr, la Covid-19 n'a rien arrangé, au contraire. 

La Covid-19, facteur aggravant de l'âgisme

L'étude relève que depuis un an, les personnes âgées sont souvent vues comme systématiquement fragiles et vulnérables. Les jeunes, eux, se croiraient invincibles. Jeunes imprudents. Jeunes irresponsables. Ce sont eux, d'ailleurs, qui se disent le plus victimes d'âgisme.