VOTRE ACTUALITE SCE - SEPTEMBRE
EDITO
OBS reine d’une mondialisation décomplexée ! Mais pour combien de temps encore ?
Chez Orange comme chez OBS, les indicateurs financiers et le dividende ont pris le pas sur la stratégie industrielle et sociale. La faute à des actionnaires trop gourmands et un PDG sans vision ? La nomination de M. Gervais PELLISSIER à la tête des Ressources Humaines du groupe Orange, renommées à l’occasion « People & Transformation », ne laissait aucune illusion sur les priorités du moment. Rappelons que M. Gervais PELLISSIER n’est autre que l’ancien Directeur Financier du groupe Orange !
Ces orientations se retrouvent dans «SCALE UP», le nouveau programme d’un milliard d’euros d’économies à fin 2023. La ligne « personnels et frais généraux » représentera près de la moitié des économies envisagées en «renforçant l’attrition naturelle », autrement dit, en réduisant les effectifs. Chez OBS, nous connaissons bien les mécanismes de cette transformation. Alors que l’essentiel du chiffre d’affaires est fait avec des entreprises françaises et dans une moindre mesure avec des groupes européens, l’activité la plus rémunératrice (les réseaux) est massivement déplacée vers des plates-formes offshore, là où les coûts salariaux et sociaux sont moins importants, le dernier projet de délocalisation en date se situant à Madagascar. Chez SCE, il n’y a pas d’embauches alors que les activités réseaux n’ont jamais été aussi fortes et que les départs en retraite s’accélèrent. Qui peut croire que ce dépeçage massif des entités de SCE n’a pas de conséquences sur son fonctionnement ? Il est communément admis qu’au-delà de 50% de l’activité sous-traitée, l’efficacité de l’organisation en place peut être remise en cause. En 2016, le niveau de soustraitance (interne et externe) chez SCE atteignait 39%, et depuis le phénomène de délocalisation est allé en s’accentuant. A combien s’élève ce taux à ce jour ? La direction refuse obstinément de nous donner des chiffres.
Selon la direction, les activités à forte valeur ajoutée resteraient chez SCE, on pourrait donc tout découper dans l’entreprise et sous-traiter par morceau sans aucune conséquence ? On retrouve là le mythe de l’entreprise sans usine cher à Serge TCHURUK, ex PDG d’Alcatel. Cette entreprise n’existe plus, par contre sa stratégie destructrice continue de circuler, il est vrai que M Helmut REISINGER est un ancien dirigeant d’Alcatel !
Il est plus que temps de recruter chez SCE en France pour garder la maîtrise de notre avenir. Qui peut sérieusement croire qu’OBS pourrait se développer sur les nouveaux services si nous perdions la confiance de nos clients sur les activités réseaux ?
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